De la porte du non retour au point de non retour

24/03/2021

Vivant à Rabat et allant me baigner à la plage du Dahomé, je n'ai jamais penser que ce nom était l'ancien nom du Bénin.

Étant en visite actuellement dans ce pays j'ai découvert une histoire d'une richesse innouie.

C'est d'ici malheureusement que partaient aussi les esclaves en direction des Amériques.

Aujourd'hui j'ai visité la ville de OUIDAH qui se trouve au bord de la mer à 40 km de la capitale Cotonou. J'ai pu voir l'arbre de l'oubli autour duquel les esclaves hommes tournaient 9 fois et les femmes 7. En les faisant tourner ainsi, les négriers voulaient leurs faire perdre la Mémoire et par conséquent leurs coutumes, leurs traditions et leurs appartenances.

Une fois ce travail accompli, ceux qui étaient en pleine santé prenaient le chemin de la porte du non retour. Ceux qui étaient malades se faisaient par contre enterrer dans des fosses communes mêmes vivants.

Ainsi pour ceux qui auront affranchi cette porte vont se trouver dans des fonds de calle de bateaux dans des conditions indescriptibles.

Vingt pour cent de ces déportés vont mourir pendant le voyage, les autres allaient subir

Les pires sévices de l'autre côté de l'océan.

Avant hier je me suis rendu a la ville de Porto Nuevo afin de visiter le musée de l'esclavage où j'ai pu constater jusqu'à quel point l'homme était capable de perdre son humanité.

A défaut de faire plus, je voulais juste témoigner et faire mon devoir de mémoire afin que d'autres portes de ce genre ne voient plus le jour et que le point de non retour ne soit atteint un jour.

M.EK.